Introduction

La glassine, aussi appelée papier siliconé, est le support protecteur qui recouvre la face adhésive des étiquettes autocollantes. Ce matériau spécifique, très lisse et translucide, est largement utilisé dans les secteurs de la logistique, du retail, de l’industrie pharmaceutique, cosmétique ou encore agroalimentaire. Son usage est massif, mais elle reste souvent perçue comme un déchet non recyclable en raison de son traitement au silicone. Cette perception erronée freine sa valorisation. L’objectif de cet article est de montrer qu’il est possible de recycler efficacement la glassine, à condition de mettre en place un tri à la source, un compactage adapté, et d’acheminer les déchets vers les bonnes filières.

1. Pourquoi recycler la glassine ?

Enjeux environnementaux : Le recyclage de la glassine permet de réduire les déchets enfouis ou incinérés, ce qui diminue les émissions de CO2 et préserve les ressources naturelles.

Enjeux économiques : En triant la glassine séparément, on limite le volume des DIB (déchets industriels banals), ce qui permet de baisser les coûts de traitement. C’est aussi un levier fort en matière de communication environnementale et de politique RSE.

Enjeux réglementaires : La loi AGEC impose le tri à la source de plusieurs flux, dont les papiers. La glassine entre dans ce cadre. Par ailleurs, certaines filières REP (Responsabilité Élargie du Producteur) pourraient l’intégrer prochainement.

2. Les freins actuels au recyclage de la glassine

• Manque de connaissance : beaucoup d’entreprises ignorent que la glassine est recyclable.
• Absence de tri à la source : elle est souvent jetée avec d’autres déchets.
• Volumes faibles mais dispersés : sans compactage, la collecte est peu rentable.
• Mauvaises pratiques : contamination par des déchets alimentaires ou plastiques, ce qui empêche son recyclage.

3. Les conditions pour recycler efficacement la glassine

a. Tri à la source :

• Installer des contenants dédiés à la glassine, clairement identifiés.
• Former les opérateurs pour qu’ils reconnaissent et trient correctement ce déchet.

b. Compactage :

• Le compactage est essentiel pour optimiser la logistique et diminuer les coûts de transport.
• Des presses verticales de petite ou moyenne capacité sont recommandées selon le volume produit.

c. Acheminement vers une filière dédiée :

• Certaines filières comme SOPREMA acceptent la glassine et la revalorisent en panneaux d’isolation thermique à base de ouate de cellulose.
• Il est crucial de respecter leurs exigences : glassine propre, tri sélectif, volumes suffisants.

4. Mise en place dans l’entreprise : étapes concrètes

• Réaliser un audit rapide des volumes et des zones où la glassine est générée.
• Choisir le matériel adapté : presse, sacs, bacs de tri.
• Former les équipes de production et de nettoyage.
• Suivre les tonnages collectés et valorisés pour optimiser la démarche et rendre compte dans le cadre RSE.

5. Les avantages pour l’entreprise

• Réduction des coûts de traitement.
• Gain de place dans les zones de production et de stockage.
• Amélioration de la performance RSE.
• Valorisation de la démarche environnementale dans la communication externe.

6. Tri-Logic, votre partenaire pour valoriser la glassine

Tri-Logic vous accompagne de manière personnalisée :

• Audit des flux de déchets.
• Fourniture de matériel de tri et de compactage (presses, sacs, contenants).
• Mise en relation avec les filières suivantes :

SOPREMA : recycle la glassine pour fabriquer des panneaux d’isolation à base de ouate de cellulose.

Cycle4Green (C4G) : entreprise finlandaise spécialisée dans le recyclage de la glassine à l’échelle européenne. Travaille avec des imprimeurs et des logisticiens. Valorise la glassine en nouveau papier ou en isolant.

Avery Dennison : éditeur d’étiquettes qui a créé le programme AD Circular, système de reprise de la glassine pour ses clients.

UPM Raflatac : via son programme RafCycle, transforme la glassine en pâte à papier ou en nouveaux matériaux.

Veolia / Paprec / Suez : ces opérateurs acceptent parfois la glassine, à condition qu’elle soit triée à la source et propre. Peuvent servir d’intermédiaires logistiques vers des centres de recyclage spécialisés.

Silicium Recycling : petites structures françaises spécialisées dans les papiers techniques. Souvent peu connues mais présentes localement. Contacter les CCI pour les identifier.

Une étude gratuite peut être réalisée sur demande pour identifier la meilleure solution pour votre site.